La prostate, même si elle ne sert que quelques fois dans la vie au moment de la reproduction, mérite  qu’on en prenne soin tout au long de son existence. Passé un certain âge, elle peut en effet nous jouer des tours… On lui associe principalement deux maladies : l’adénome de la prostate (hypertrophie bégnine), et le cancer de la prostate. Cependant, il est possible, avec une bonne alimentation, une activité physique régulière et des éjaculations fréquentes, de prendre soin de sa prostate et ainsi de réduire le risque de maladies prostatiques.

Pour protéger sa prostate, manger moins, mais manger mieux1 !

Une alimentation saine garantissant le maintien d’un poids normal fait partie des facteurs pouvant prévenir un grand nombre de maladies, notamment le cancer et l’adénome de la prostate. En effet, le développement de ces deux maladies est influencé par le poids2,3, le tour de taille et la taille de la prostate étant intimement liés4.

Une alimentation variée et équilibrée permet ainsi de diminuer le risque de maladies de la prostate. Ce qu’il faut retenir, c’est que tout ce qui est bon pour le cœur l’est aussi pour la prostate ! Il est donc conseillé :

  • de diminuer la consommation de graisses saturées d’origine animale comme le beurre et les viandes grasses (bœuf, mouton, porc…) ou encore la charcuterie ;
  • d’éviter l’excès de produits laitiers (yaourt, fromages…) ;
  • de consommer des poissons gras (saumon, hareng, sardine…) qui garantissent un apport élevé en oméga 3.
  • d’adopter une alimentation riche en fruits et légumes (notamment en tomates et crucifères)
  • de continuer à se faire plaisir de temps en temps car c’est aussi important !

 

Les aliments qui veulent du bien à la prostate1,5,6

Les antioxydants sont des molécules qui aident l’organisme à lutter contre le vieillissement des cellules. On les retrouve dans de nombreux aliments comme le thé vert, le vin rouge, la grenade,  la tomate ou encore les crucifères.

Cette famille de légumes rassemblant, entre autres, les choux  et les brocolis, contient naturellement le précurseur. d’un principe actif très intéressant pour la prostate : le sulforaphane. De nombreuses d’études se sont penchées sur ces « super-légumes », notamment sur les brocolis qui sont davantage concentrés en précurseur  du sulforaphane. Le sulforaphane participe à la protection cellulaire en stimulant notamment les mécanismes anti-cancéreux de notre corps. Non seulement vertueux mais délicieux, le brocoli est à la base de nombreuses recettes à découvrir ou redécouvrir ici.

Attention cependant, la cuisson ou même la digestion peuvent altérer l’activité du précurseur du sulforaphane contenu dans les crucifères et donc la libération du sulforaphane…

C’est pourquoi, il existe des compléments alimentaires composés d’une forme stable et immédiatement disponible du sulforaphane.

L’alimentation joue un rôle majeur dans la santé de la prostate ! D’autres moyens tout aussi simples existent pour prendre soin de sa prostate. Le sport ou les éjaculations fréquentes permettent effectivement de garder sa prostate en bonne santé !

SOURCES :

1 Yasmine Z. Facteurs de risque du cancer de la prostate. Consulté le 15 janvier 2017. Disponible sur :  http://www.prostate.fr/cancer-de-la-prostate/facteurs-de-risques/

2Jung JH, Ahn SV, Song JM, et al. Obesity as a risk factor for prostate enlargement : A retrospective cohort study in Korea. 2016

3Gong. Obesity, diabetes, and risk of prostate cancer: results from the prostate cancer prevention trial. 2006. Disponible sur: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17035408

4Pischon T. et al. Body size and risk of prostate cancer in the European prospective investigation into cancer and nutrition. Consulté le 24 janvier. Disponible sur :    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18990768

5Khurana N. Sulforaphane increases the efficacy of anti-androgens by rapidly decreasing androgen receptor levels in prostate cancer cells.  Octobre 2016. Disponible sur : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27499349

6Norbert Ifrah, Alimentation. Publié le 7 septembre 2016. Disponible sur : http://www.e-cancer.fr/Comprendre-prevenir-depister/Reduire-les-risques-de-cancer/Alimentation